Le quatre-quarts au chocolat de Jean-Luc Poujauran

J'ai trié et jeté pas mal de papiers ces derniers temps (activité à propos en cette période de bonnes résolutions).

Je suis ainsi tombé sur une feuille volante découpée dans un vieux Marie-Claire Maison ayant pour thème le chocolat. Les recettes viennent de Jean-Paul Hévin, Sadaharu Aoki, etc, (rien que ça !); elles sont disponibles sur internet, ce qui est à remarquer car lors de la parution seules 3 recettes étaient dans le journal, les autres devant être réclamées au courrier des lecteurs.
Bref. Une recette m'a fait de l'oeil, celle du quatre-quarts au chocolat du boulanger star Jean-Luc Poujauran.

J'ai déjà goûté du très bon pain de ce monsieur, j'espère bien arriver à goûter de sa fameuse galette des rois à la prochaine Epiphanie. La liste des ingrédients m'a paru fort sympathique et vu le temps que nous avons à Paris, ce quatre-quarts est parfait pour réchauffer les après-midis grisettes.

Au premier abord j'ai été un peu déçue par ce quatre-quarts. Il y a sans doute eu erreur dans la liste des ingrédients ou alors c'est pour les amateurs de sensations fortes, car la proportion de cacao est trop importante et rend ce quatre-quarts amer en bouche. Je l'ai fait à plusieurs reprises ces dernières semaines et ai depuis quelque peu rectifié le tir.

Quatre-quarts au chocolat d'après Jean-Luc Poujauran :
2 oeufs
90 g de sucre roux
50 g de farine
20 g de cacao en poudre
1/2 sachet de levure alsacienne
60 g de beurre
30 g de crème fraîche

Battre les oeufs et le sucre jusqu'à ce que le mélange forme un ruban.
Tamiser ensemble la farine, le cacao, la levure et incorporer délicatement le tout au mélange oeufs-sucre, puis le beurre en pommade et la crème fraîche.
Verser délicatement la préparation dans un moule à cake de 20 cm.
Enfourner dans un four préchauffé à 180 ° C pendant 50 minutes environ.

Petites remarques: j'utilise du sucre de canne non raffiné et de la crème fraîche épaisse, et j'aime bien également rajouter avant d'enfourner quelques pistaches ou noisettes.